Attention ! Article long à consommer avec réflexion et bienveillance !
Réveil dominical
songeur...
Je souhaite vous faire part de mes
réflexions sur un sujet alarmant quasiment passé sous silence par les medias
et les institutions pour des raisons que je n’évoquerai pas aujourd’hui mais
que vous devinerez sans mal. Comme j'estime que nous sommes nous les prof-doc parmi les premiers concernés, j'ai décidé de publier ce billet.
Il s’agit du danger des ondes
électromagnétiques et de l’électro-hyper-sensibilité.
Petit historique d’abord pour
expliquer mon subit intérêt pour cette cause.
Il y a quelques mois, j’apprends qu’un
ami est malade et souffre de plus en plus suite à l’arrivée de la 4G en 2012. Déjà
sujet à des migraines, une fatigue chronique, et autres, il
entreprend, à cette époque, de chercher par lui-même la cause de son mal-être
non diagnostiqué par les docteurs consultés.
Autrefois artisan dynamique, mari
et père de famille impliqué, globe-trotteur dans l’âme, il n’arrive plus désormais
à vivre sereinement et à envisager des projets à long terme tant sa souffrance
physique prend le pas sur sa vie.
Ayant suivi de loin les difficultés
grandissantes de ces amis, je suis allé voir la projection du film "Cherche zone blanche désespérément"
de Marc Khanne, à Dreux, vendredi soir. Je l’avais déjà vu car ils me l’avaient
prêté. Et j’avais été sous le choc. Je ne découvrais pas la lune… mais presque !
Moi qui suis hyperconnectée :
smartphone, tablette tactile connectée en permanence, ordinateurs portables
toujours connectés en wifi, 5 téléphones sans fil (dits DECT)… sans compter les appareils de mon mari et de mes enfants
et les lampes soi-disant écologiques dont toute ma maison est équipée…
Bref !
Ce film me présentait un décryptage scientifique et technique de mon mode de
vie : l’utilisation nocive d’équipements non adaptés au corps humain, à l’origine
de la maladie d’autres hommes, femmes et enfants.
Bien sûr, ma première réaction
quand cet ami nous a parlé de sa maladie a été l’incrédulité, le
doute et une relative indifférence malgré une bienveillance impuissante.
La vie
moderne ne nous laisse pas beaucoup de place à la réflexion et à l’analyse distanciée.
La consommation nous est offerte sur un plateau mais c’est à nous de faire la
part des choses, d’être éco-responsable et de protéger nos intérêts, nos
corps, nos vies. Mes choix en matière d’alimentation sont depuis longtemps
soumis à un principe de vigilance et d’exigence. Tolérance zéro pour les
produits manufacturés, bourrés de pesticides, etc. Bien sûr j’adapte mes achats
en fonction de mon budget et j’ai une marge de souplesse pour des produits
borderline revendiqués par mes proches (suivez mon regard vers le pot de…) mais ce ne sont pas mes critères décisifs.
Après avoir vu le film il y a
quelques semaines, j’avais décidé de prendre le temps de me documenter, de
réfléchir à mon mode de vie… Entre temps, j’ai lamentablement cédé pour que mes
parents offrent un téléphone portable à mon fils qui le réclamait à corps et à
cris (alors que mon mari était plutôt contre). Entre temps aussi il y a eu #jesuischarlie et mon besoin grandissant de participer plus activement au
grondement citoyen.
Alors voilà, après avoir vu le film
une deuxième fois, discuté avec d’autres personnes EHS et une amie professeur-documentaliste
présente, je suis (enfin) décidée à agir.
Pour commencer, j’ai lu l’article de
wikipedia "sensibilité électromagnétique" (incomplet et de parti
pris d’ailleurs mais c’est une autre histoire).
A partir de là, j’ai fait la liste des troubles
auxquels mon mari et moi sommes confrontés depuis quelques semaines voire plusieurs
années. J’avais déjà envisagé que mes maux de tête ou migraines fréquentes
découlaient de l’exposition intensive aux écrans, de la posture statique à l’ordinateur
et du réveil avec mon portable depuis environ deux ans. Le stress de nos professions y est aussi pour quelquechose, c'est certain.
Néanmoins, récemment,
certains de nos "symptômes" sont devenus chroniques et non diagnostiqués
par notre docteur (classés par ordre d’importance) :
- maux de tête / migraines- céphalées névralgiques à droite
- sensation de pression dans le crâne
- nausées (couplées aux migraines)
- fatigue
- douleurs musculaires
- état grippal
- problèmes dermatologiques : rougeurs, démangeaisons
- palpitations cardiaques
- sensations de froid ou de bouffée de chaleur
- contractions musculaires involontaires
- bruxisme (besoin de « grincer des dents »)
- craquements articulaires (genoux)
- baisse auditive, parfois acouphènes et surtout augmentation de la sensibilité aux bruits
- difficulté de langage et de raisonnement, troubles de l'attention et de la mémorisation à court terme
- sensation de "crispation" au maxillo-mandibulaire
- irritabilité
En faisant cette liste, j’ai constaté que certains
troubles physiques concernaient ponctuellement mes enfants et surtout mon fils :
- insomnies- saignements de nez
- bruxisme (besoin de « grincer des dents »)
- fatigue
Forts de ces remarques et après nous être mis d’accord,
mon mari et moi avons décidé de commencer à revoir l’équipement de notre
domicile afin de limiter les dégâts :
- retirer les 2 DECT de notre chambre- racheter deux réveille-matins classiques
- éteindre le wifi la nuit et parfois dans la journée quand nous ne l’utilisons pas
- veiller plus scrupuleusement à ce que mes deux petits monstres laissent leurs appareils connectés éteints en bas… et pas dans leur chambre (à disposition tôt le matin et sans surveillance de notre part).
Et puis, il faudra réorganiser un peu notre
mode de vie. Pas de révolution non plus ! Il s’agit de nous déconnecter
par moment et de prévenir les autres de cette nouvelle habitude : appeler
sur le fixe quand on est chez nous, par exemple !
Voilà où en sont mes réflexions pour le moment.
A présent, l’étape suivante est une veille active
sur le sujet partagée via les réseaux sociaux et autres afin d’informer le plus
grand nombre.
Je compte également mettre en place un projet pédagogique au
lycée, au collège de mon fils, dans le cadre du CESC par exemple, et encourager mes collègues de bassin à le faire.
Vous n’imaginez pas combien c’est difficile de remettre en question tout mon
enthousiasme pour les nouveaux outils utilisables avec le wifi, telles que les tablettes. Mais s’il en va
de notre santé et surtout de celle de nos jeunes, on trouvera d’autres moyens !
Je vous ai raconté ma vie, j’en suis désolée, mais c’est
pour mieux éclairer ce sujet, ô combien polémique.
Malheureusement, il est plus
facile quand on n’est pas EHS de juger ces risques des ondes et ces personnes
atteintes telles des chimères, tout en conservant nos modes de vie de plus en
plus connectés et tout en prônant le sacro-saint « Il faut vivre avec son temps ! »…
N'hésitez pas à commenter. Votre avis m'intéresse, pourvu qu'il soit bienveillant et constructif ;)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire